La vidéo selon Nikon

image Mini-test. Depuis une semaine, je teste le Nikon D90 (reflex). Côté photo, rien à dire. Y’a des blogs et des spécialistes pour ça. Pour moi, c’est superbe. Mais ce qui est nouveau, c’est que cet appareil fait de la video. Enfin je ne sais pas trop si on peut appeler ça de la vidéo, en fait. C’est en très haute définition, bon ; c’est avec les objectifs que l’on a pour son appareil photo, ah ! Et ça évite de trimballer un camescope, et de gérer ces cassettes, que je hais. Mais surtout, c’est sans autofocus, oh ! (en « Liveview » l’autofocus ne marche pas très bien, et en video plus du tout), et avec une mesure de la lumière plutôt, disons… sautillante. En fait, faut faire son point à l’ancienne, en zoomant, et sans viseur, sur le mini-écran (chaud), et il vaut mieux que le sujet ne bouge pas ensuite, ni la « caméra » d’ailleurs (voir le fameux « jelly effect »). Pour de la vidéo, c’est plutôt rigolo. Une conception très photographique de la vidéo, sacré Nikon :-) Ça ressemble plus à du cinéma finalement. De longs plans fixes, Bergman, Ozu, tout ça… j’aime ! Sérieusement, ça oblige à faire un peu de gymnastique mentale avant de filmer, à penser un petit montage, et ce n’est pas mal  : se placer, cadrer, réfléchir à la durée possible du plan, faire son point, sa lumière (je pense que le petit flickering de lumière sera réglé par une mise à jour prochaine du firmware de l’appareil). J’aimais le super 8 et ses 3 minutes trente, je m’ennuyais à mourir avec les 60 minutes de vidéocassette que les amis veulent à tout prix vous montrer. Là, je ne vois pas bien comment cela serait possible, il faut faire court (pas trop pour des raisons de mémoire, elle est vraiment pas chère en ce moment). Un pied/support est quasi indispensable. En revanche, je pense que les camescopes HD à DD, pour ceux qui filment long ou sérieux (et qui les possèdent :-) ne sont vraiment pas à mettre au rebut.